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Le premier sera le dernier

Perec, mort en 1982, pensait à jamais perdu le texte de son premier véritable roman, jeté par erreur lors d’un déménagement. Retrouvé par David Bellos lors de la monumentale enquête qu’il conduisit pour faire la biographie de l’auteur, il est aujourd’hui publié sous son titre final, Le Condottière.

Après Les Errants, écrit à vingt ans et dont le manuscrit semble définitivement perdu, et L’Attentat de Sarajevo montré à Maurice Nadeau qui l’encourage mais ne le publie pas, Le Condottière constitue donc la troisième marche de l’escalier conduisant Perec au statut d’écrivain. Accepté sous une forme intermédiaire par Georges Lambrichs pour son excellente collection « Le Chemin », il reçoit même un à-valoir pour ce manuscrit, ce qui lui donne déjà des prérogatives socioéconomiques d’auteur. Il sera finalement refusé en 1960 dans sa version abrégée et définitive...

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