Il est vrai que, d’entrée de jeu, Leopoldo, le narrateur et protagoniste, dialogue plaisamment avec son chat Thésée – ce n’est pas rien –, qui lui servira d’interlocuteur intime en mainte occasion. Ainsi lui déclare-t-il que « rien n’est plus contagieux que le Mal », à l’évocation des meurtres épouvantables qu’on vient de découvrir non loin de la frontière avec le Brésil, en un lieu écarté, près d’une lagune ; toutes sortes d’atrocités bestiales semblent s’y être donné libre cours, que les habitants du village le plus proche, terrorisés, s’efforcent d’oublier pour...
Leopoldo de Bruxelles
Article publié dans le n°1123 (01 mars 2015) de Quinzaines
Bruxelles piano-bar
(Seuil)
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