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Leopoldo de Bruxelles

Dans un entretien de 1991, en postface à un bref récit (1), Juan Carlos Mondragon déclarait : « je travaille et j'attends patiemment de pouvoir faire coïncider l'extension et l'écriture [...] commencer par courir cent mètres, puis mille mètres avant de se lancer dans un marathon et, qui sait, découvrir finalement le modeste chemin de la poésie ». Eh bien, nous y voici de façon éclatante : le récit de longue ampleur et le poème en quelque sorte unis dans un roman étonnant qui ne ressemble à aucun autre et se situe d'emblée dans le pays natal, l'Uruguay.
Juan Carlos Mondragon
Bruxelles piano-bar
(Seuil)

Il est vrai que, d’entrée de jeu, Leopoldo, le narrateur et protagoniste, dialogue plaisamment avec son chat Thésée – ce n’est pas rien –, qui lui servira d’interlocuteur intime en mainte occasion. Ainsi lui déclare-t-il que « rien n’est plus contagieux que le Mal », à l’évocation des meurtres épouvantables qu’on vient de découvrir non loin de la frontière avec le Brésil, en un lieu écarté, près d’une lagune ; toutes sortes d’atrocités bestiales semblent s’y être donné libre cours, que les habitants du village le plus proche, terrorisés, s’efforcent d’oublier pour...

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