Au plus profond de l’intime et du poétique, la narratrice s’adresse à sa grand-mère afin de re-convoquer leur sphère privée, l’enfance et la famille. Lignes imprégnées de souffrance car écrites comme un éloge de l’amour, un éloge de celle qui fut le seul modèle. Ce récit se veut avant tout un adieu.
Le 13 juillet 2006, le jour de son départ pour Paris, elle apprit par son père la mort de sa grand-mère. Dans la maison familiale, « les corbeaux » se présentent afin de faire leurs condoléances. « Tout est noir. Même les mots. » Recroquevillée dans le bou...
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