Un marchand de vin en faillite, le narrateur de Va-et-vient paradis, s’adresse à nous, lecteurs, et nous fait pénétrer dans une forêt, décor semble-t-il mouvant, réceptacle d’un rêve, d’un songe. « Dans une forêt exactement comme dans un songe où l’on peut être, me voyez-vous, tout à la fois acteur et spectateur et l’on avance sans se soucier vers où ni de ce qui précède. » Le ton est serein, rieur. L’approche, dans cette forêt, se veut naturelle et le narrateur claudique, chaussé de chaussures différentes, changeant d’apparence comme bon lui semble, observé et détaill...
La ritournelle du songe
Article publié dans le n°1002 (01 nov. 2009) de Quinzaines
Va-et-vient paradis
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