Les vertiges de la gloire

 Knut Hamsun occupe une place tout à fait singulière dans l’histoire de la littérature internationale. Et il n’est pas simple d’en faire le tour, tant sont sinueux les chemins qui y mènent ; c’est à deux hommes, en effet, que nous allons devoir consacrer notre attention, deux hommes en un, bien entendu.
Ingar Sletten Kolloen
Knut Hamsun, rêveur et conquérant (Gaïa)
Knut Hamsun
Victoria (Gaïa)

Pour mieux évaluer l’importance de cette place, voyons ce que disait André Breton de Knut Hamsun, en 1924, dans le premier Manifeste du surréalisme. Alors que, dans ce texte, il tentait de traduire le trouble provoqué en lui par le surgissement, peu avant le sommeil, d’une phrase « qui cognait à la vitre », phrase sans rapport avec ses préoccupations du moment, quelque chose comme « Il y a un homme coupé en deux par la fenêtre », phrase aussitôt suivie d’une succession d’autres phrases du même type, toutes aussi « surprenantes », il fait immédiatement référence...

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