Il est vrai qu’au physique, Lytton, long, anguleux, maladroit – tel « un vieux serpent » – n’était rien moins que séduisant et qu’au moral, il n’était pas exactement attirant non plus, « passant d’un tourment à un autre, toujours à gémir, à se tordre les mains, à se plaindre » (ce que sa correspondance permet effectivement de constater) : un être plein de détresse et impossible à vivre. Certes personne ne songeait à lui dénier intelligence et talent – valeurs suprêmes dans le groupe de Bloomsbury –, mais sur ce plan, Virginia, à son habitude, se plut aussi à contester ses dons : « Je me ...
Lytton et Virginia
Article publié dans le n°1005 (16 déc. 2009) de Quinzaines
Correspondance
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