A lire aussi

Articles du même critique

Mary Shelley et ses démons

« Frankenstein ou le Prométhée moderne », icône de la littérature romantique et de science-fiction, fut le passeport de Mary Shelley (1797-1851) vers l’immortalité. Mais ce succès a occulté d’autres parties de sa production : notamment « Mathilda », qui pourrait bien être son chef-d’œuvre.

Ses origines ont marqué sa vie pour toujours. Sa mère, la féministe Mary Wollstonecraft, est décédée de la fièvre puerpérale quelques jours après l’accouchement. Son père, l’anarchiste William Godwin, l’a immédiatement ignorée. Cela fait qu’elle a grandi seule et dans l’insécurité, rongée par la culpabilité d’avoir causé la disparition de l’auteure de la Défense des droits de la femme.


À 17 ans à peine, elle entame une relation avec le poète Percy B. Shelley, alors marié. Le couple décide de s’échapper hors d’Angleterre. Obligés de se déplacer d’un endroit à l’autre, loi...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi