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Mémoire d’une jeune fille changée (en écrivain)

Sous l’ombre portée de deux références, les Mémoires d’une jeune fille rangée de Simone de Beauvoir, parus précisément en cette année 1958 où se situent les événements que rapporte Annie Ernaux, et L’Amant de Marguerite Duras, Mémoire de fille est un texte d’une fausse simplicité, dont le sujet se dérobe autant qu’il s’exhibe.
Annie Ernaux
Mémoire de fille

De prime abord, Mémoire de fille pourrait se lire comme le récit d’une première expérience sexuelle et du désastre qui a suivi. Été 1958. Annie Duchesne, pour la première fois « déliée des yeux de sa mère », part travailler pour six semaines dans une colonie dans le département de l’Orne, à S. À dix-huit ans, elle ne sait pas téléphoner, n’a dansé qu’une seule fois, n’a jamais pris ni douche ni bain, bref, « ne connaît rien du monde », étroitement surveillée comme elle est, par sa mère dans l’épicerie familiale et par les bonnes sœurs dans le pensionnat Saint-M...

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