La loi fondamentale du sang signifiait, outre la chair biologique, le refus du contractualisme, du libéralisme et de l’individualisme, bref, le refus du droit romain, de la révolution française et de la société en particules atomisées. À la raison fut substitué le sang. Adieu à la rationalité apollinienne, aux Lumières, bienvenue aux danses sanguinaires dans les forêts, bienvenue dans les communautés de la famille, de l’entreprise, de l’armée, du parti. Les droits individuels ? Le droit international ? Le droit aux droits ? Rien de tout cela. La loi du sang dictait la vie ...
Nazis en vertu de la norme ?
Article publié dans le n°1116 (16 nov. 2014) de Quinzaines
La loi du sang : penser et agir en nazi
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