Une sorte d’effet choral de la jubilation et de la douleur paraît ainsi se propager, par-delà les différences, de César Vallejo, né au Pérou en 1892, jusqu’à Pablo Neruda, né au Chili douze ans plus tard, puis, en ce même pays après le même délai, Gonzalo Rojas (1916-2011) – moins connu jusqu’ici chez nous –, que nous offre aujourd’hui, en version bilingue, la très accessible collection « Orphée ».
Neruda était le fils d’un cheminot, Rojas celui d’un mineur de charbon. Un point de départ qui n’est pas si fréquent chez nos poètes européens et qui implique une rude impla...
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