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Philip Larkin : la poésie en partage

« Je pense vraiment que cela fait partie du poème : vous voulez qu’il soit et vu et lu, vous tentez de préserver quelque chose. Pas pour vous-même, mais pour les gens qui ne l’ont ni vu ni vécu ni entendu. » La poésie de Philip Larkin (1922-1985) est enfin accessible au public français avec ce recueil qui comprend une sélection de poèmes tirés de l’ouvrage posthume Collected Poems. L’édition inclut en guise de préface « Le principe de plaisir », sorte de profession de foi poétique de Larkin, et en manière de postface un entretien à l’Observer de 1979. Philip Larkin, bibliothécaire et grand amateur de jazz, laisse une œuvre poétique douce-amère qui a trouvé son public outre-Manche mais reste méconnu en France.
Philip Larkin
La vie avec un trou dedans

Le caractère britannique de la poésie de Larkin est indéniable, même s’il n’est en rien affiché ou claironnant. Tout est là, à l’arrière-plan : briques rouges et pelouses vertes, pluie et brume, cricket et courses de chevaux, mines et docks, même les Beatles et L’Amant de Lady Chatterley (réunis dans Annus Mirabilis par l’année 1963, où les uns sortent leur premier album et l’autre sort de l’interdit). La ville de Hull, où Larkin a longtemps vécu et travaillé comme bibliothécaire, lui est désormais associée. Cette ville septentrionale et maritime semble en harmonie...

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