Le caractère britannique de la poésie de Larkin est indéniable, même s’il n’est en rien affiché ou claironnant. Tout est là, à l’arrière-plan : briques rouges et pelouses vertes, pluie et brume, cricket et courses de chevaux, mines et docks, même les Beatles et L’Amant de Lady Chatterley (réunis dans Annus Mirabilis par l’année 1963, où les uns sortent leur premier album et l’autre sort de l’interdit). La ville de Hull, où Larkin a longtemps vécu et travaillé comme bibliothécaire, lui est désormais associée. Cette ville septentrionale et maritime semble en harmonie...
Philip Larkin : la poésie en partage
Article publié dans le n°1055 (16 févr. 2012) de Quinzaines
La vie avec un trou dedans
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