« Arvin se retourna une dernière fois vers le tronc couvert de mousse et les croix grises pourrissantes. Il ne reverrait jamais cet endroit, sans doute ne reverrait-il jamais non plus Emma et Erskell d’ailleurs. Il fit demi-tour et prit la direction de la coulée de cerf. Quand il arriva au sommet de la colline, il frôla une toile d’araignée et sortit des bois obscurs. Le ciel sans nuage était du bleu le plus profond qu’il ait jamais vu et le champ semblait flamber de lumière. On aurait dit qu’il s’étendait à l’infini. Il commença à marcher vers le no...
Pourriture noble
Article publié dans le n°1057 (16 mars 2012) de Quinzaines
Le Diable, tout le temps (The Devil, all the time)
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