Au début du XIVe siècle, il n’existe en Italie aucune langue dominante ou commune qui pourrait être qualifiée d’« italien » ; chaque région, chaque ville, parfois chaque quartier possède son propre idiome parlé par tous et permettant à chacun de communiquer (qu’on appellera donc au choix langue « vulgaire » ou « vernaculaire ») ; cet ensemble de « dialectes » – qu’il est difficile de qualifier ainsi dans la mesure où il n’existe précisément pas de langue nationale – est regroupé par Dante sous l’appellation de « langue de ...
Quelle langue pour Dante ?
Article publié dans le n°1062 (01 juin 2012) de Quinzaines
De l'éloquence en vulgaire
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