Sur le même sujet

A lire aussi

Une analyse joyeusement subversive

La Bourse, Wall Street, la Banque de France, le « marché », cette entité anonyme, fluctuante et, semble-t-il, incontrôlable, en un mot l’économie qu’on nous explique à coups de statistiques assénées comme autant de preuves qu’il n’y aurait pas d’autre politique possible que celle résultant de la « mondialisation », tout cela demeure le fait d’hommes dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils aiment l’argent – « votre argent m’intéresse » était il y a quelques années le slogan d’une banque qui mit quelque temps à réaliser l’ambiguïté du message –, qu’ils aiment ce que l’argent permet, le pouvoir qu’il procure, quel que soit le prix à payer par ceux, la majorité des habitants de cette terre, qu’ils bernent sans vergogne.
René Major
Au cœur de l'économie, l'inconscient (Galilée)
Françoise Neau

Or ces acteurs, ces hommes, quels que soient leurs agitations et leurs déplacements à travers le monde, sont en définitive, qu’ils le sachent ou n’en veulent rien savoir, déterminés par leur inconscient, c’est-à-dire par leur organisation pulsionnelle, ce que Freud a nommé l’économie libidinale, laquelle constitue le fondement de l’économie, de l’économie néolibérale en particulier. Celle-ci, ivre de sa victoire sur un communisme qui avait perdu de vue ses idéaux premiers, n’en n’a pas moins été contaminée par le même mouvement de fuite en avant, prenant la dette comme principe de foncti...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi