Vies provisoires

Pour son dixième livre, la poète et dramaturge Milène Tournier nous propose, aux éditions Lurlure qu’anime depuis bientôt dix ans Emmanuel Caroux, un portrait d’une humanité composée surtout de « gens de peu ». Les cent textes en prose numérotés composent, comme autant de tesselles, une vaste mosaïque de la vie dans nos villes.
Milène Tournier
Cent portraits vagues

Pourquoi perçoit-on immédiatement les portraits de Milène Tournier comme des poèmes ? Est-ce leur part d’humanité ou la langue vivante qui les constitue ?


Chaque fragment est un instantané intense. Le premier portrait glisse par des accélérés de l’enfance à la vieillesse pour un homme que caractérisent quelques gestes, de ses mains à son sexe, de sa naissance à sa mort. Rêverie ou écoute d’une parole, lecture affûtée des gestes et des regards, la poète va au-delà de l’image-spectacle, comme elle nous y a habitués avec ses vidéo-poèmes.


Le poème-récit approche l’intime,

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