Pourquoi perçoit-on immédiatement les portraits de Milène Tournier comme des poèmes ? Est-ce leur part d’humanité ou la langue vivante qui les constitue ?
Chaque fragment est un instantané intense. Le premier portrait glisse par des accélérés de l’enfance à la vieillesse pour un homme que caractérisent quelques gestes, de ses mains à son sexe, de sa naissance à sa mort. Rêverie ou écoute d’une parole, lecture affûtée des gestes et des regards, la poète va au-delà de l’image-spectacle, comme elle nous y a habitués avec ses vidéo-poèmes.
Le poème-récit approche l’intime,
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)