La longueur du titre souligne d’emblée le souci maladif de précision de l’auteur. Louis Wolfson a la manie des détails comme s’il s’agissait d’être d’une glaciale exhaustivité quand il parle de la lente agonie de sa mère, Rose (Minarsky Wolfson) Brooke, mais aussi lorsqu’il parle de lui. Car ce texte, écrit en 1984, soit sept ans après le décès de sa mère, mêle des extraits de carnets tenus par celle-ci et un récit écrit à la première personne.
L’auteur ne cache rien, n’élude rien. Il ne faut pas attendre chez lui une quelconque pudeur quand il évoque le cancer de celle qu’il app...
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