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Wolfson, "métastase ombilicale"

Auteur américain écrivant en français, Louis Wolfson s’est fait connaître en 1970 avec son livre "Le Schizo et les Langues", préfacé par Gilles Deleuze. Quatorze ans plus tard, il rédige un compte-rendu quasi quotidien de la mort de Rose Brooke, sa mère. Paraît cette nouvelle version dans laquelle s’exprime toute l’ambivalence des pensées, des sentiments, le repli sur soi d’un homme dont la maladie fut diagnostiquée à la naissance.
Louis Wolfson
Ma mère, musicienne, est morte de maladie maligne à minuit, mardi à mercredi, au milieu du moi de mai mille977 au Mouroir mémorial à Manhattan
(Attila)

La longueur du titre souligne d’emblée le souci maladif de précision de l’auteur. Louis Wolfson a la manie des détails comme s’il s’agissait d’être d’une glaciale exhaustivité quand il parle de la lente agonie de sa mère, Rose (Minarsky Wolfson) Brooke, mais aussi lorsqu’il parle de lui. Car ce texte, écrit en 1984, soit sept ans après le décès de sa mère, mêle des extraits de carnets tenus par celle-ci et un récit écrit à la première personne.


L’auteur ne cache rien, n’élude rien. Il ne faut pas attendre chez lui une quelconque pudeur quand il évoque le cancer de celle qu’il app...

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