Depuis que l’Académie suédoise du Nobel l’a récompensée il y a deux ans et demi, les lecteurs français découvrent au compte-goutte l’œuvre singulière de Herta Müller. Née dans un pays qui en raison de son origine la considère comme un agent de « la cinquième colonne », l’auteure allemande a subi de plein fouet, comme d’autres membres de la minorité germanophone du Banat, la violence du régime Ceausescu. En 1987, elle prend le chemin de l’émigration, emportant les souvenirs d’une dictature qui vit ses derniers instants. En effet, au terme d’une parodie de procès, Nicolae et Elena Ceausesc...
Suicide chez les buveurs de sang
Article publié dans le n°1060 (01 mai 2012) de Quinzaines
Animal du coeur
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