Par accident, Coyle a tué le fils de son maître, un débauché cruel et arrogant, décidé à l’expulser de la maison où il vit avec Sarah et leur fille. Il fuit dans un monde où règne « le mutisme des pierres » ayant jeté le cadavre dans la tourbière, qui enferme « les siècles passés dans ses profondeurs de silence ». Il fuit au sein d'une nature somptueuse où la pastorale se mue en cauchemar. Écorché, sanglant, luttant pour la vie et la liberté, mâchant un roseau, dévorant une anguille crue, dépouillant un mouton pour se vêtir de sa toison, il voit surgir le vis...
Chasse à l'homme
Article publié dans le n°1102 (01 avril 2014) de Quinzaines
Un ciel rouge, le matin
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