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Correspondance de Schopenhauer : les (més)aventures d’un misanthrope

Gallimard édite pour la première fois la correspondance de Schopenhauer : 503 lettres, écrites entre 1803 et 1860, ont été rassemblées en deux tomes et donnent un aperçu intime de celui que Foucher de Careil présentait comme un homme étranger à son siècle, « le dernier des causeurs de la génération du XVIIIe siècle ».

De Schopenhauer, on retient surtout le pessimisme, et les aphorismes lapidaires. Cet homme-là n’attendait pas grand-chose de la nature humaine : « Plus d’un individu serait homme à tuer son semblable, simplement pour oindre ses bottes avec la graisse du mort », écrit-il dans Fondement de la morale. Sa misogynie et son antisémitisme sont tristement célèbres. Et sa destinée accumule les paradoxes. Méconnu de ses contemporains, il était pourtant persuadé de sa postérité future. On en a fait un romantique, mais c’est l’ère positiviste qui l’encense. On le range parmi les ph...

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