A lire aussi

De la rupture à l’extase

Après Faire l’amour (2002) et Fuir (2005), Jean-Philippe Toussaint considère que La Vérité sur Marie constitue un « prolongement » des deux premiers romans. Pour qu’il y ait trilogie, il faudrait que le récit de ces amours tumultueuses s’arrête là. Le texte s’achève sur un point d’orgue, sur un grand moment de bonheur et, comme chacun sait, les gens heureux n’ont pas d’histoire… Va-t-on en rester là ? Quoi qu’il en soit, Marie reste toujours la même sylphide dont le narrateur est toujours aussi amoureux.
Jean-Philippe Toussaint
La vérité sur Marie
(Minuit)

La vérité sur Marie, naturellement, c’est l’apanage du romancier : « Jamais je ne me trompais sur Marie, je savais en toutes circonstances comment Marie se comportait, je savais comment Marie réagissait, je connaissais Marie d’instinct, j’avais d’elle une connaissance infuse, un savoir inné, l’intelligence absolue : je savais la vérité sur Marie. » Qu’un personnage de roman appartienne à son auteur, on s’en est aperçu depuis un certain temps. Et aussi que Jean-Philippe Toussaint ait trouvé sa juste place aux Éditions de Minuit, ce qui n’atténue en rien le pla...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine