Le scandale, ce n’est pas la mort de Denis Roche. Il savait qu’il allait mourir et il avait affronté la mort toute sa vie, dansant avec elle, faisant de chacun de ses textes, de chacun de ses gestes, une leçon qu’il lui adressait, pas un simple doigt d’honneur, mais l’idée que l’honneur était de l’affronter, de lui opposer la langue, le temps et le silence de la photographie, la coupure, la rupture, essayer d’être plus fort qu’elle : la prendre de vitesse.
La vitesse.
Il avait écrit Les Idées centésimales de Miss Élanize en quatre après-midi, dans un lyrisme affo...
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