C’est en effet d’Arthur Kellerlicht et d’une période de sa vie dont il est question dans L’Esprit de retour. Double dépaysement pour le lecteur dès la première page, d’abord parce que le nom du personnage est germanique et que, même s’il est expliqué en note, il garde son caractère énigmatique. De l’allemand on traduirait littéralement Kellerlicht par « lumière de cave ». Goldschmidt nous explique cependant qu’il s’agit d’une lampe, dite « rat-de-cave », lampe qu’on employait dans un endroit souterrain non éclairé. Dès la première page se produit également un éloignement tempore...
Georges-Arthur Goldschmidt et son ombre
Article publié dans le n°1042 (16 juil. 2011) de Quinzaines
L'esprit de retour
(Seuil)
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