Nous sommes, avec cette œuvre, très loin de ce qu’on entend ordinairement par « poésie ». Le présent volume s’ouvre d’ailleurs sur une série de textes où c’est l’image du poète dans sa distance sacralisée qui est moquée. Il y est question de Rilke au quotidien (variations comiques sur de simples gestes ou attitudes), mais ce pourrait être aussi bien une autre figure comme Stefan George, pour qui il devait exister un « nouvel empire » de la poésie, en rupture avec l’époque présente – idéalisme poétique qui perdure jusqu’à aujourd’hui sous des formes diverses. Aux yeux ...
La poésie délabrée d'Ernst Jandl
Article publié dans le n°1071 (01 nov. 2012) de Quinzaines
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