Livre du même auteur

«  Il faut faire confiance à l’écriture, parce qu’elle nous devance ». Entretien avec Hugo Lindenberg

À peine franchi le seuil de l’adolescence, un jeune homme découvre la nuit parisienne dans une quête mêlée de désir, de déchirement et de joie. Le suicide de sa mère, alors qu’il était âgé de six ans, se dresse devant lui comme une absence radicale. Sa traversée le conduit à franchir des frontières successives : l’exploration de son homosexualité dans la boîte gay du Hangar, l’enquête menée auprès d’anciennes amies de sa mère pour tenter de saisir une part de sens, enfin la rencontre avec l’autre et l’acceptation de ses insuffisances. Comme dans tout passage à l’âge adulte, le beau et le vrai se trouvent écorchés par le réel. Pourtant, ce deuxième roman d’Hugo Lindenberg réaffirme un lien puissant à l’écriture devant ce qui nous dérobe à nous-mêmes.
Hugo Lindenberg
La nuit imaginaire

Ariana Saenz Espinoza : Est-ce qu’on peut tracer un cheminement entre le garçon de votre premier roman et l’adolescent de La Nuit imaginaire ?


Hugo Lindenberg : Je ne l’ai pas pensé exactement de cette manière-là. Quand j’ai commencé mon premier roman, je ne me suis pas posé la question du narrateur. Ici non plus : le narrateur apparaît comme un vaisseau pour entrer dans l’histoire. Tout ce qui est hors champ appartient davantage au lecteur qu’à moi-même, c’est pourquoi j’aime qu’il y ait...

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