In articulo mortis

“Il y a de la place en moi, mieux : il y a de l’espace / pour vos plaintes et vos blasphèmes / et même pour la joie… (…) Ici vous pouvez pleurer et maudire, / et au plus profond du mystère, rire aussi, même rire… / et rien ne vous empêchera de repartir. / Je suis ici et vous, vous ne faites que passer…”
Vladimir Holan
A l'article

« Ces choses d’absinthe, belles d’être amères », écrivait en 1968 Aragon dans sa préface à Une nuit avec Hamlet (1) qui a consacré en France Vladimír Holan (1905-1980) comme un des grands poètes du XXe siècle après la parution l’année précédente chez P. J. Oswald du recueil Douleur (2). Une nuit avec Hamlet, publié en 1964 à Prague, a été composé entre « 1949-1956, 1962 », selon la datation ambiguë qui se trouve à la fin de l’œuvre. Aragon : « “Maman, qu’est-ce qu’il s’est passé en 1956 ?” Ne leur dis pas, ô mère ! ils le découvriront...

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