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Joyce au chapitre

Le point de départ de ce bref écrit polémique est la publication, par La Revue des deux mondes en mai 2009, de cinq lettres de Joyce à Louis Gillet dont deux étaient inédites. Ce Louis Gillet, aujourd’hui fort peu connu en dehors des historiens de l’Académie ou, à un autre bord, des spécialistes de Joyce, académicien donc, un temps directeur de La Revue des deux mondes, écrivit dans les années 1920-1930, six articles sur Joyce, le premier violemment critique et les suivants tentant de réparer les effets de la mauvaise impression première. Ces textes ont été rassemblés ensuite et publiés à Marseille en 1941 (1).
Adrien Le Bihan
James Joyce travesti par trois clercs parisiens

Le corps du délit, qui justifie l’ire de l’auteur de cet essai, semble être l’éditorial de Michel Crépu tenant Gillet pour « l’un des tout premiers, sinon le premier, à prendre la mesure » de Joyce. Or beaucoup de critiques, et de bien meilleurs, on en conviendra avec Adrien Le Bihan, ont su le reconnaître avant, d’Ezra Pound à Julien Green en passant par Valery Larbaud. Est-ce une raison pour s’en prendre aussi nettement au milieu littéraire actuel et à certains de ses « clercs » ? Non sans doute, si l’on considère la faute assez vén...

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