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Si Régis Jauffret a voulu écrire un livre désagréable, il a réussi son coup. Et si on lit Tibère et Marjorie avec jubilation, c’est que le lecteur est aussi méchant que l’auteur et que faire litière de tant de bons sentiments dégoulinant d’un peu partout, parfois, ça fait du bien.
Régis Jauffret
Tibère et Marjorie
(Seuil)

Si l’on y reconnaît un cocktail de BD, de polar, de séries télévisées, c’est qu’on est là pour se distraire si bien qu’on trouve toute naturelle la vue panoramique sur la ville faite pour tourner la page sur une séquence qui s’achève : « Elle était retournée se poster devant la baie vitrée. Des fenêtres éclairées partout dans Paris. Derrière, elle imaginait de passionnants destins, avec des personnages qui débarquaient, d’autres qui s’éclipsaient, et des enfants nés de la veille, tombés du ciel, venus d’ailleurs (…). Les ruisseaux de voitures, blancs, rouges, et les projecteurs des b...

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