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Art de vivre, art d’écrire

Les Pensées simples de Gérard Macé se succèdent sans dessein initial. Aucun ordre caché ne régit leur progression buissonnière. En dépit de leur disposition en trois parties, un seul astérisque sépare des textes qui défilent au petit bonheur. L’intention qui les a réunis est ailleurs et nous est dévoilée à l’avant-dernière page : « Que faites-vous avec toutes ces bribes ? me demande un ami qui se veut bienveillant./Je bâtis des abris qui ne sont pas des refuges. Des abris provisoires où l’oubli laisse passer le jour, des maisons flottantes qui vont à la dérive et dans lesquelles je suis heureux./Je construis avec des souvenirs et des citations. »
Gérard Macé
Pensées simples

Après une enfance difficile dans un entourage familial où sa différence lui est vite apparue, aux prises par la suite avec une culture qui, semble-t-il, lui inspira un vif désir de « se laver de son cerveau d’Europe », il définit sa vie comme « une vie d’esthète ». Mais que devient le confort d’un lecteur déconcerté ? Ce dernier ne va-t-il pas se sentir menacé d’enlisement ou de tournis ? On hésite, d’autant que ces Pensées rejettent la lecture aléatoire, si plaisante quand il s’agit de formulations plus courtes dont chacune libère son onde de choc : « Perl...

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