Pour Ngugi, « Le principal moyen par lequel ce pouvoir [colonial] nous fascina fut la langue. Il nous soumit physiquement par le fusil ; mais ce fut par la langue qu’il subjugua nos esprits ». L’essai – on serait tenté de dire le manifeste – est structuré de manière à offrir au lecteur une grille de lecture permettant de situer la complexité de ces questions dans un cadre à la fois historique, littéraire et pédagogique. Ngugi estime qu’« on ne peut s’interroger sur la littérature africaine ni sur la langue dans laquelle elle est écrite sans réfléchir aux e...
Ce géant de la littérature africaine
Article publié dans le n°1038 (16 mai 2011) de Quinzaines
Décoloniser l'esprit
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