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L’Esprit des lieux

Et toujours en été est le neuvième roman de Julie Wolkenstein. Après avoir enquêté sur les traces d’Éric Rohmer dans Les Vacances (P.O.L, 2017), la voici qui revient dans la maison familiale de Saint-Pair-sur-Mer — un nom symboliquement riche qui rappelle que le livre est aussi un hommage au père. La maison normande en bord de Manche présentée en 2013 dans Adèle et moi avait déjà fourni les décors de Colloque sentimental (P.O.L, 2001) et de Happy End (P.O.L, 2005) : elle s’y appelait Les Mouettes, on la compare ici à la datcha de La Cerisaie. Une demeure, une famille, le théâtre de la vie.
Julie Wolkenstein
Et toujours en été
(P.O.L.)

Vous entrez dans le livre et dans la maison comme dans un jeu vidéo, un escape game dont l’auteur fournit le « tutoriel » au premier chapitre : « Le but de ces jeux consiste à sortir d’une pièce pour en explorer une autre. […] Pour progresser dans le jeu (l’espace, souvent aussi le temps), il faut observer minutieusement chaque nouveau décor. » Le style, didactique, puis strictement descriptif et toujours ludique, préservera de tout pathos cette plongée dans l’intimité d’une famille. L’autofiction, ici, n’est pas exhibition : la maîtresse de maison vous fait le tour du ...

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