Sur le même sujet

A lire aussi

L'événement Benjamin

La publication d’un Cahier de l’Herne marque souvent un tournant dans la réception française d’un auteur. Ce fut le cas pour Gombrowicz en 1971, pour Beckett en 1976, pour Joyce en 1985 ou, plus récemment, pour Derrida en 2004 et pour Scholem en 2009. Le volume consacré à Benjamin ne fait pas exception : en mettant en avant la part la plus littéraire de son œuvre, avec la publication de nombreux textes inédits en français, il invite à le lire de façon moins discontinue et plus intime.

Le premier moment critique marquant avait vu s’opposer, sur la nature de l’œuvre de Benjamin, rien moins que Hannah Arendt d’un côté, Scholem et Adorno de l’autre : la première voulait privilégier sa qualité littéraire quand les deux autres mettaient en avant la dimension philosophique de ses textes. S’il paraît difficile de trancher – un « Curriculum vitae » de 1912 qui figure parmi les inédits de ce volume se termine par cette phrase écrite à vingt ans : « Je ne puis encore savoir si c’est la littérature ou la philosophie qui prendra le dessus dans mes études un...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi