Sur le même sujet

L'obsession du temps

    Comme le titre interrogatif, mais malicieusement dépourvu de point d’interrogation, le nouveau recueil d’un poète dont on fêtera bientôt le quatre-vingtième anniversaire ménage tout au long cet effet de surprise antirhétorique que tout un siècle, fertile en expériences de toutes sortes, a si ardemment quêté et parfois obtenu.
Jude Stéfan
Que ne suis-je Catulle en ces presque 80 poèmes

Au moyen de l’évocation d’un poète latin d’une crudité et d’une sensualité décomplexée, est non sans humour décrite sur le mode allusif la vie érotique du moi poétique dans une section intitulée « contre-amours » (la troisième).


C’est cependant la déploration de tradition arcadienne de la fuite inexorable du temps qui trame l’ouvrage des « auto-portraits » (première section) aux fatidiques « 52 semaines » (deuxième section).


Ces « auto-portraits » offerts ne doivent pourtant pas être confondus avec une quelconque autobiographie. Dans l’exercice de Stéfan, la représentatio...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi