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Portraits et autoportraits gigognes

    Étrangement, en dépit d’une notoriété indéniable, il semblerait que tout un pan de l’œuvre de Jacques Réda, en effet dispersée, celle du critique, soit encore peu ou mal connue. L’impérieux besoin si commode, mais si simplificateur, consistant à étiqueter ou à reconduire à un stéréotype une œuvre abondante et diverse (1) ne l’occulte-t-il pas ? Et puis, après tout, le mot « critique » convient-il bien ?

Ce qui nous vaut un ouvrage gigogne dans lequel Jacques Réda parle inévitablement de lui-même en parlant de ses confrères, encore que discrètement, toujours incidemment. Il ne l’ignore pas.


Sans pour autant en appeler à Taine, Jacques Réda ne se fait d’ailleurs pas faute de lier « l’homme et l’œuvre », ce qui l’affranchit du même coup de toute lourde méthodologie pour conquérir un espace de liberté interprétative, implicitement libertaire. Certes, implicitement libertaire mais nullement arbitraire. Un espace qui lui sied à merveille et dans lequel il évolue avec bonheur...

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