L'unité des disparates

Au lendemain du colloque de Cerisy-la-Salle du mois de septembre 2012 consacré à un poète particulièrement discret, une gerbe de publications, qui se complètent les unes les autres, nous permet de prendre la mesure de l’œuvre de Jude Stéfan, probablement la plus originale de l’après-guerre dans le champ qui est le sien : la poésie.

Le catalogue de l’exposition d’Orbec, parmi tant de contributions stimulantes, inclut, par exemple, des écrits de jeunesse, dont une pièce de théâtre inattendue intitulée Les Voix ainsi qu’un Abrégé d’utopie et un important entretien avec Marie-Françoise Lemonnier-Delpy. D’un style particulièrement dense, une lettre à Jacques Réda, à qui nous devons une définition éclairante de l’identité de plume de Jude Stéfan, pensée comme un « autoéthéronyme (1) », redit avec vigueur une passion du langage et de la forme jamais démentie.


Représentatif de l’œuvre de...

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