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La banalité du vide

Le vide comme conscience absolue de l’individu. Et s’il fallait s’y soustraire ? Récompensé dernièrement par le prix Goncourt pour Le Sermon sur la chute de Rome, l’auteur scrutait déjà dans son premier roman des êtres en perdition traversés par le doute mais incapables d’infléchir le cours des choses.

Le narrateur n’y va pas par quatre chemins : il se décrit comme un jeune professeur minable, consommateur de femmes, inapte à toute relation, car traversé par le vide. Un type qui n’a pas « le bénéfice du doute, pas du tout » et dont le vrai rôle est de « coasser bêtement sur un nénuphar ». Se retrouvant souvent malgré lui dans des situations qui le dépassent, il se persuade, à l’aide de théories quantiques, que l’état dans lequel il erre n’est en réalité pas nécessairement celui qui le définit ontologiquement, puisqu’il se vit en réalité dans u...

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