Née d’une mère diva, morte en couches et d’un père qui était le ténor préféré du compositeur tchèque Janacèk, Elina Marsch grandit au son des coulisses de l’Opéra et des voix des cantatrices qui, « toujours le chant aux lèvres », se succèdent dans le lit paternel. L’enfance est solitaire, et se vit dans l’écoute permanente des œuvres et de l’exaltation des passions exprimées par des airs de folie et de mort. Puis, à force de côtoyer des musiques qui entraînent « un désir des choses inexistantes », la petite finit par contracter le virus : elle commence à chanter « sans la surcharge d’auc...
Le chant des sirènes
Article publié dans le n°1060 (01 mai 2012) de Quinzaines
Opéra sérieux
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