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Brièveté des tremblements

Il y a un regard particulier de la nouvelle, une sorte de suggestion de la forme où les ellipses, à force de titiller l’imagination, nous incitent à « mettre la main à la pâte », pour reprendre une expression d’Annie Saumont. Il y a un écueil aussi dans ces textes brefs, car, à force de ne jamais en dire trop, reste le danger de ne rien dire du tout. Écueil dépassé et pari réussi pour Marie Causse, qui signe là son premier recueil avec des récits inégaux mais qui laissent présager d’autres livres.
Marie Causse
L'odeur de la ville mouillée

Dix-sept nouvelles. Réunies pour la plupart autour de l’élément de l’eau et traversant à coups d’inondations, d’orages, de coups de tonnerre, de bruines ou d’éphémérides, dix-sept vies anonymes et en retrait. Pas de personnages hauts en couleur donc, ni héros ni individualité forte, mais des êtres qui, à la manière du minimalisme formel du récit, s’attardent sur un moment particulier d’une vie faite de liens, de regrets, de doutes, d’élans et qui, dans la tranquillité du quotidien, expriment soudain un léger tremblement. Ici un homme dans un petit studio meublé d’une petite<...

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