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La caresse des bémols

De Fitzgerald à Hemingway, de Tennessee Williams à Raymond Carver, les grands écrivains américains honorent le genre de la nouvelle et en publient dans The New Yorker, Harper's ou Atlantic Monthly. Louise Erdrich ne fait pas exception et nous offre, cette fois encore, un choix inédit qui fait suite à "La Décapotable rouge" (2012), des textes écrits de 1978 à 2008 et la plupart du temps laissés tels quels : une genèse de trente ans pour ce recueil remarquable par sa profondeur humaine et la beauté de son verbe.
Louise Erdrich
Femme nue jouant Chopin

Au-delà du croquis comme du court métrage, les nouvelles de Louise Erdrich nous donnent accès à des moments intenses, épaulés par les mots simples d’une conteuse hors pair, qui entre dans les rêves et leurs concertos inconscients. Quand elle décide de mettre un point final à un texte, c’est qu’il a atteint sa juste proportion, le tempo pour dire la fulgurance de la douleur d’un cancer ou le soudain basculement dans le piège du désir fou. Ces nouvelles, à l’évidence, défient le temps : espacées sur trente ans, elles font fi des générations, racontant l’humain aux prises avec des inst...

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