Norman Manea demeure traumatisé. Et ses essais, écrits depuis le début de son « transit vers l’inconnu », de ses exils successifs – Berlin puis New York – hors de son pays natal, de la langue qui l’a impitoyablement « formé et déformé », témoignent d’une déchirure intérieure, d’une marque indélébile. Il lui faut impérieusement s’extraire de la violence extrême qui menace de l’engloutir pour découvrir ce que les mots portent de la nature du monde, des souffrances et des espoirs que nourrit la littérature, ce qui est « impossible » et qu’il s’efforce ...
La dislocation
Article publié dans le n°1081 (01 avril 2013) de Quinzaines
La cinquième impossibilité
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