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Dans un récit d'un grand classicisme, Ron Rash, écrivain discret s'il en est, parvient à affirmer quelque chose de ce qu'est une nation, à interroger les espaces et les formes qui la constituent. Avec cette fable morale désespérée, il fait entendre une voix singulière, de plus en plus dense.
Ron Rash
Une terre d’ombre
(Seuil)

À première vue, le bref prologue de ce nouveau roman de Rash pourrait décevoir, sembler un peu convenu. Il l'est d'une certaine manière, et pourtant... Écrit comme pour mieux surprendre le lecteur, on y perçoit la continuité romanesque, thématique et esthétique qui fait que l'oeuvre de l'écrivain atteint à une dimension nouvelle. Rash est un écrivain hétérodoxe, mobile et obsessionnel, qu'on ne voit pas venir. Il a assurément un pied dans l'escarcelle du roman populaire qui lorgne du côté du roman policier, et l'autre dans celle, exigeante, qui l'inscrit dans la grande tradition littérai...

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