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Plus qu’une puissance qui veille sur le destin, la providence dont il est ici question, et qui renvoie au processus de la création littéraire, est un mélange de provisions, d’imagination prédictive, de protection qui ravive le sens ancien du mot, ce soutien indéfectible et prévoyant de la providence maternelle ou bien de celle des princes.
Olivier Cadiot
Providence
(P.O.L.)

La première providence de Providence, c’est ainsi Providence, le film d’Alain Resnais (1977) qui lui-même, en mettant en scène l’entrelacs de la réalité et de la fiction, faisait référence au toponyme de Providence, la ville du Rhode Island qui a vu naître Lovecraft. La prévoyance généreuse de la création, c’est donc d’abord la création elle-même, avec ses réserves de personnages, de hantises, de phrases, de heurts fantastiques. Et surtout ses rythmes, ses lois d’accélération, de transport et de vitesse, qui permettent de se retrouver dans une diligence à la sortie d’An...

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