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La guerre s'achève en Caroline

En cette période de commémoration de la Première Guerre mondiale, la littérature a bel et bien son mot à dire et aussi sa musique : celle d’une flûte d’argent qui enchante l’isolement d’une terre ingrate et reculée. Avec une force contenue, le romancier Ron Rash donne une chronique lointaine des rapports violents entre l’Amérique et l’Allemagne, un conte cruel, dans un écho lyrique et tragique d’une sombre beauté.
Ron Rash
Une terre d'ombre
(Seuil)

1916-1917, en Caroline du Nord, dans la classe d’une petite école de bourgade, il y a une grande carte des États-Unis, un globe coloré, une peinture d’un perroquet de Caroline et une affiche : « Achetez des timbres d’emprunt de guerre ». Laurel Shelton vient y retrouver sa vieille institutrice pour lui demander le sens d’un mot étranger gravé sur un médaillon. C’est le nom d’un paquebot allemand, le Vaterland, resté à quai à New York à partir de 1914 et dont l’équipage, fait prisonnier en 1917, est envoyé au camp de Shot Springs. À partir de cet épisode historiqu...

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