Imaginez qu’un soir – façon de parler – je me suis retrouvé au milieu de 250 000 à 300 000 personnes (la population totale est de l’ordre de 1 300 000 citoyens), face à un gigantesque auditorium en plein air où s’alignaient 30 000 choristes en costumes régionaux, les 30 000 poitrines correspondantes chantant comme un seul homme, sans la moindre hésitation, sans la plus petite réverbération sonore, une multitude de chants traditionnels qu’un chef d’orchestre international faisait jaillir comme par magie du bout de ses doigts impérieux. J’avais la sensation d’être un simple grain de caviar...
La terre est sans pitié
Article publié dans le n°1003 (15 nov. 2009) de Quinzaines
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