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"Le courage ne me vient que des morts"

Voici un journal de voyage sur les traces de Kafka, Svevo et Pavese, que Tezer Özlü a intitulé "La Vie hors du temps" (1982). Le sens de ce titre se comprend très vite. Pour elle, le temps n’est qu’un présent douloureux, chargé de souvenirs oppressants : « Jamais je n’ai encore pu effacer une seule image de ma vie ». Seuls quelques moments brefs, croqués comme des instantanés, lui permettent échapper à elle-même, d’où son attention portée au monde, aux brèves rencontres, aux impressions fugaces.
Tezer Özlü
La vie hors du temps

Tezer Özlü (1942-1986) est née en Turquie de parents laïcs kémalistes qu’elle juge « petits-bourgeois » ; dans un pays « morne », elle fait des études dans une institution catholique autrichienne qu’elle considère comme « moyenâgeuse ». Elle doit séjourner en hôpital psychiatrique. Elle raconte son histoire dans une autofiction avant la lettre, entre réalité, fantasmes et ellipses : Les Nuits froides de l’enfance (1979) que Bleu autour a publié en 2011 (voir QL n° 1 064). Il n’est guère surprenant qu’elle reprenne à son compte ...

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