Helena Kadaré ne diagnostique pas de traumatisme particulier chez son époux, mis à part les deux jours de prison qu’il fit, à l’âge de treize ans, sous l’inculpation de fabrication de fausse monnaie… En revanche, elle constate que son milieu familial est particulier. Invitée pour la première fois chez son fiancé, personne ne lui adresse la parole au cours du repas ! Le caractère réputé fermé de Kadaré peut s’expliquer, peut-être, par cette étonnante révélation : « Une étrange incompréhension régnait sous leur toit. C’était la marque de fabrique des Kadaré. Il m’avoua que, de tou...
Pour le meilleur et pour la littérature
Article publié dans le n°1029 (01 janv. 2011) de Quinzaines
Le temps qui manque
(Fayard)
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