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Pour le meilleur et pour la littérature

 Les Mémoires d’Helena Kadaré présentent un triple intérêt. Elles décrivent, par le menu, les difficultés politiques et littéraires incessantes qu’a dû affronter son mari, Ismaïl Kadaré, écrivain national mais non officiel. Elles narrent le quotidien de la dictature albanaise, avec ses alternances épuisantes de minces détentes et de crispations folles. Elles constituent également la chronique sensible d’une longue vie de couple. Helena Kadaré n’est pas seulement l’épouse d’Ismaïl, elle est également écrivain et intellectuelle. Elle ne fait pas une œuvre hagiographique mais décrit, avec beaucoup d’honnêteté et de lucidité, deux vies, intrinsèquement liées, dans un des pays qui fut l’un des plus déments de la planète. 
Helena Kadaré
Le temps qui manque
(Fayard)

Helena Kadaré ne diagnostique pas de traumatisme particulier chez son époux, mis à part les deux jours de prison qu’il fit, à l’âge de treize ans, sous l’inculpation de fabrication de fausse monnaie… En revanche, elle constate que son milieu familial est particulier. Invitée pour la première fois chez son fiancé, personne ne lui adresse la parole au cours du repas ! Le caractère réputé fermé de Kadaré peut s’expliquer, peut-être, par cette étonnante révélation : « Une étrange incompréhension régnait sous leur toit. C’était la marque de fabrique des Kadaré. Il m’avoua que, de tou...

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