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Femmes dans la sidération du désespoir

Tezer Özlü et Füruzan sont deux femmes connues en Turquie pour la force de leurs romans qui expriment la douleur d’être. Elles brossent un portrait profond et sensible de la Turquie, éreintée par l’Histoire, et qui se cherche, toujours tiraillée entre les traditions, le conformisme, le poids des institutions et un inéluctable changement au contact de l’Europe.
Tezer Ozlü
Les nuits froides de l'enfance (Bleu autour)
Ahmet Hamdi Tanpinar
Histoire de la littérature turque du XIXe siècle
Füruzan
Pensionnaire d'état (Bleu autour)

Tezer Özlü eut une existence brève et chaotique, entre révolte et folie. Née en 1942, elle incarne la volonté fébrile de s’émanciper et de tenter de vivre. Enfant d’une famille aisée, elle vit une double culture, en fréquentant le collège catholique autrichien d’Istanbul, à la discipline prussienne. Ce milieu l’horrifie : « Les sœurs sont plus folles les unes que les autres. On ne perçoit pas la moindre affection entre elles. » Lucide, elle affirme : « Cette prison m’a donné une langue. Une langue et, avec elle, un deuxième monde. Pour que je n’appartienne à aucun de ces deu...

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