Tezer Özlü eut une existence brève et chaotique, entre révolte et folie. Née en 1942, elle incarne la volonté fébrile de s’émanciper et de tenter de vivre. Enfant d’une famille aisée, elle vit une double culture, en fréquentant le collège catholique autrichien d’Istanbul, à la discipline prussienne. Ce milieu l’horrifie : « Les sœurs sont plus folles les unes que les autres. On ne perçoit pas la moindre affection entre elles. » Lucide, elle affirme : « Cette prison m’a donné une langue. Une langue et, avec elle, un deuxième monde. Pour que je n’appartienne à aucun de ces deu...
Femmes dans la sidération du désespoir
Article publié dans le n°1064 (01 juil. 2012) de Quinzaines
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