Les hostilités s’achevèrent avec le traité de Lausanne qui autorisa une double épuration ethnique : les Grecs de Turquie durent partir pour la Grèce ; les Turcs de Grèce firent le chemin inverse. Pourtant, Vassilis, le réfractaire, refuse de quitter son île et va vivre seul, comme Robinson Crusoé, jusqu’au jour où arrive un officier turc, Poyraz, qu’il tient dans la ligne de mire de son fusil. Le comportement étrange et désespéré du militaire l’empêche de le tuer. Poyraz est hanté par les souvenirs horribles de la guerre car il a participé au génocide des Yézidis et aux massacres de trib...
L’île de la résilience
Article publié dans le n°1032 (16 févr. 2011) de Quinzaines
La tempête des gazelles. Une histoire d’île, II
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