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Le dernier cahier de Pierre Naville

 Pierre Naville a écrit ce journal, précisent Michel Burnier et Véronique Nahoum-Grappe dans leur présentation, « les cinq dernières années de sa vie et l’arrête quelques semaines avant de mourir » en mars 1993. Il l’a alors glissé entre deux gros livres d’art, ces livres que l’on range avec d’autant plus de soin qu’on ne les regarde à peu près jamais. Véronique Nahoum-Grappe le dénichera dix ans plus tard. C’est ce document qu’elle et Michel Burnier éditent aujourd’hui avec Maurice Nadeau, qui, dans une postface, souligne le caractère « bien singulier » de ce journal, avare en effet en épanchements subjectifs.
Pierre Naville
La passion de l'avenir. Le dernier cahier (1988-1993)

Les deux présentateurs le soulignent à bon droit : « ce journal n’est pas intime, personnel » Maurice Nadeau souligne l’affirmation de Naville : « Ma répugnance à écrire “je” s’accentue (…). J’ai toujours pensé que mon sort personnel n’intéressait… personne. » À qui donc faire des confidences ?, d’autant que Naville qui n’a pas eu d’enfants (« par crainte ou rejet de successeurs ? » se demande-t-il) évoque ici et là sa rupture nette des liens familiaux. C’est donc un homme seul qui se parle à lui-même mais guère de lui-même. Il affirme en même temps – ce qui ju...

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