Le « roman » d’Elsa Osorio, La Capitana (1), a soulevé quelques feuilles mortes sur la sépulture de Micaela Feldman de Etchebéhère. Un fantôme s’est dressé et a ramassé une flopée de feuilles raturées, écrites en espagnol, rédigées en français, toutes langues mêlées, dans un minuscule bureau d’un mince appartement de la rue Saint-Sulpice où vivait une rescapée de la guerre d’Espagne, qui se présentait encore comme « la Capitana », car elle avait commandé une colonne du POUM dans cette horrifiante guerre dont la première victime fut son mari Hippolyte Etchebéh...
Le fantôme Mika
Article publié dans le n°1077 (01 févr. 2013) de Quinzaines
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