Laissons là les polémiques et les livres d’histoire sur la guerre d’Algérie – utiles, certes, pour qui ne sait rien de ce qui fut qualifié en son temps d’« événements » alors que toute l’Algérie, en parfaite fraternité de clans affrontés, vivait une de ces tragédies comme en avait connu, deux décennies plus tôt, l’Espagne, où loups et chiens se déchirèrent jusqu’au dernier croc. L’Espagne, nous y voilà dans ce récit. Oran fut espagnole quand Charles Quint dominait une part de la Méditerranée, mais abandonnant bientôt la place aux Ottomans qui laissèrent finalement, en s’en alla...
Oran la dévastée
Article publié dans le n°1085 (01 juin 2013) de Quinzaines
Une ville en temps de guerre
(Seuil)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)